Dans une interview exclusive accordée à Prensa Latina, le diplomate portugais a reconnu que l’injustice et les inégalités empêchent aujourd’hui d’avancer vers la réalisation des ODD comme cela devrait être, ce pourquoi l’organisme multilatéral cherche à promouvoir des mesures concrètes.
Pour faire avancer l’Agenda 2030, a-t-il déclaré, « je pense qu’il doit y avoir différents efforts : d’une part, l’effort des pays en termes de gouvernance, la mobilisation efficace des ressources et l’investissement en ligne avec les ODD ».
Mais dans le même temps, a ajouté Guterres, un plan de relance des ODD est nécessaire, portant sur des questions telles que la dette et les banques multilatérales.
Il s’agit « d’un ensemble de mesures sur la réforme des banques multilatérales pour qu’elles disposent de plus de ressources et qu’elles répartissent cette ressource plus efficacement pour le Sud, et mobilisent des financements privés à un coût acceptable également pour le Sud », a-t-il déclaré.
Le secrétaire général a déclaré que « c’est une chose d’adopter des déclarations, c’en est une autre de transformer les déclarations en actions concrètes », face à quoi l’Assemblée générale de l’ONU qui commencera la semaine prochaine à New York cherchera à donner une impulsion forte et concrète à l’Agenda 2030.
Guterres a participé aujourd’hui à l’ouverture du Sommet du G77 et de la Chine qui a débuté aujourd’hui dans cette capitale avec la participation de hauts représentants de plus d’une centaine de nations appartenant au groupe.
À cet égard, il a souligné l’importance du conclave pour renforcer la voix du Sud mondial à un moment dramatique où l’humanité est confrontée à de grands défis.
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