Carcas, 3 janvier (Prensa Latina) Le Gouvernement vénézuélien a qualifié d´interventionniste l´attitude du secrétaire d´État des États-Unis, Mike Pompeo, à la suite de ses rencontres avec des hommes politiques de la région dans le but d´accroitre les pressions contre Caracas.
Dans un communiqué officiel, la chancellerie a considéré le comportement du fonctionnaire nord-américain d´erratique, lequel encourage des agressions à l´encontre du peuple du Venezuela dans son but obsessif d´obtenir un changement de régime par la force dans ce pays sud-américain.
« Le Gouvernement bolivarien dénonce une fois de plus devant le monde l´éhontée et réitérée intromission de l´administration de Donald Trump dans les affaires internes ; laquelle est accompagnée de chantages et de pressions sur des pays de la région, en ouverte violation des principes les plus élémentaires du Droit International », signale le texte.
Il est ainsi rappelé à « l´élite suprémaciste au pouvoir aux États-Unis, que le Venezuela est irrévocablement libre et indépendant », tout en exigeant le dû respect de sa souveraineté nationale.
Cette déclaration a lieu à la suite de la réunion entre Pompeo et le chancelier péruvien, Nestor Bardales, pour analyser « la nécessité d´accroitre les pressions » sur le chef d´État (vénézuélien) Nicolas Maduro. Cette rencontre s´est tenue mardi au Brésil dans le cadre de la prise de possession du président JairBolsonaro.
Le document exige également la levée de l´embargo économique inhumain et des mesures coercitives unilatérales contre l´économie nationale, définies par l´expert indépendant de l´ONU Alfred de Zayas comme de flagrants délits de lèse humanité.
Selon des chiffres officiels, les sanctions internationales des États-Unis et de leurs alliés contre le Venezuela ont provoqué des pertes d´une valeur de 20 milliards de dollarsau pays sud-américain lors de 2018.
Nicolas Maduro a considéré ce blocus comme un acte sauvage et criminel de persécution à l´encontre de comptes bancaires, et de tout type d´achat dans le monde d´aliments, de produits et matériels médicaux, ainsi que de matières premières destinées à la production.
Lors d´une interview donnéela veille au journaliste franco-espagnol Ignacio Ramonet, le mandataire a souligné q´un milliard 400 millions de dollars destinés à l´achat de produits médicaux et de première nécessité sont retenus par l´entreprise financière internationale Euroclear.
peo/mgt/ebr