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Cuba dénonce les conséquences du blocus pour les enfants malades

La Havane, 28 octobre (Prensa Latina) Le président cubain Miguel Diaz-Canel a dénoncé hier que le blocus des États-Unis empêche l’accès aux traitements nécessaires pour les enfants atteints de cancer.

« Basta », a écrit le mandataire sur son compte X; tout en détaillant que dans l’île sont diagnostiqués chaque année environ 450 cas de cancer infantile, et en dépit des efforts du pays, de la priorité et de l’amour avec lesquels ces petits sont pris en soin, le blocus reste une politique génocidaire.
Le ministre des Affaires étrangères de la nation caribéenne, Bruno Rodriguez, a pour sa part précisé que sur les 1 152 enfants et adolescents malentendants de la nation caribéenne, 920 ont besoin de prothèses.
Le blocus des États-Unis, a-t-il ajouté, entrave et renchérit l’achat de prothèses auditives, ainsi que l’importation de batteries pour ces appareils, principalement de fabrication nord-américaine.
Selon le rapport Nécessité de mettre fin au blocus économique, commercial et financier imposé à Cuba par les États-Unis, à l’heure actuelle, plus de 20 000 familles cubaines qui attendent un diagnostic de maladies génétiques n’ont pas pu être prises en charge correctement faute d’avoir accès à la technologie nécessaire.
Le document, qui sera présenté aux Nations unies les 1er et 2 novembre, illustre que la société nord-américaine Chroma interdit au pays caribéen d’accéder aux fournitures pour les systèmes de Cyto-vision installés dans les centres nationaux de génétique médicale.
Entre le 1er mars 2022 et le 28 mars 2023, le blocus a causé des dommages de l’ordre de quatre milliards 867 millions de dollars et, dans le cas spécifique du secteur de la santé, les dommages s’élèvent à 239 millions mille 690 dollars.
Ces graves restrictions nuisent à la qualité des services fournis à la population cubaine, en entraînant des retards, des listes d’attente pour recevoir des soins spécialisés, des augmentations des séjours hospitaliers et d’autres effets négatifs.
Ainsi, le taux de mortalité infantile a été de 7,5 pour 1 000 naissances vivantes en 2022, alors qu’il était inférieur à 5 pour 1 000 naissances vivantes avant 2019.
peo/lam/mpp

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