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La Chine défend ses liens avec le Venezuela et nie la rivalité entre pays Latino-Américains

Pékin, 14 février (Prensa Latina) La Chine a aujourd’hui défendu et réitéré sa volonté de maintenir inchangés ses liens de coopération avec le gouvernement légitime du Venezuela et elle a également nié tout intérêt à maintenir une rivalité entre pays latino-américains qui lui permettrait, comme l’affirment les États-Unis, de s’assurer le contrôle géopolitique de la région.

Hua Chunying, porte-parole du Ministère des Affaires Extérieures chinois, a affirmé  que Pékin continuera ses échanges et sa collaboration dans divers domaines avec Caracas parce que sa démarche est motivée par des principes tels que l’équité, le gain mutuel et le développement des deux pays.

« Les relations Chine-Venezuela sont des relations normales (…)  elles sont fondées sur une coopération pragmatique (…) légitime et profitable pour nos deux peuples », a-t-elle tenu à souligner en réponse aux déclarations d’Elliott Abrams, le représentant spécial de Washington pour le Venezuela.

Selon les propos prononcés hier par Mr Abrams, la Chine ne veut plus faire crédit au Venezuela parce qu’elle se sent « inquiète » sur les capacités de paiement de Caracas.

D’autre part, la porte-parole chinoise a réfuté les accusations du Conseiller à la Sécurité nord-américain, John Bolton, pour qui la Chine s’est engagée dans de supposées pratiques déprédatrices afin de se tailler une position géopolitique forte en Amérique Latine.

Elle a insisté pour dire que ces accusations sont infondées et irraisonnables car les liens entre son pays et l’Amérique Latine ont pour but de générer des résultats profitables pour tous les pays concernés et de permettre à chacun de tirer avantage de ces relations afin de stimuler un progrès équilibré et améliorer ainsi les conditions de vie des personnes.

Concernant les relations entre la Chine et le Salvador, Hua a aussi expliqué qu’elles étaient le résultat de négociations ouvertes, globales et pacifiques qui, dans ce cas également, étaient fondées sur le respect mutuel entre les deux pays, la non-ingérence dans leurs affaires internes, le respect des lois internationales et les intérêts des deux États.

Bolton et le nouveau président élu du Salvador, NayibBukele, s’entretiendront sur la nécessité de resserrer les liens d’amitié entre leurs deux pays et stopper la progression de la Chine dans l’hémisphère occidental.

Il y a quelques jours, on a appris que Bukele a l’intention de revoir les liens établis en août 2018 avec Beijing par le gouvernement de son prédécesseur, le président Salvador Sánchez Cohen.

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