Lors d’un discours prononcé à l’occasion du quatrième anniversaire du martyre des dirigeants de la Victoire, Al-Sudani a souligné que les justifications de l’existence de forces étrangères (dirigées par les États-Unis) dans le pays n’étaient plus valables.
« Cet engagement du gouvernement est inébranlable et garantit la recherche d’une souveraineté nationale complète sur la région de l’Irak », a-t-il souligné, précisant par ailleurs qu’il est en train de fixer une date pour le début du dialogue à travers un comité bilatéral formé visant à déterminer les détails nécessaires et mettre fin à la présence de la coalition internationale.
En ce sens, il a indiqué que la Mobilisation Populaire constitue une présence officielle affiliée à l’État et y est soumise, et fait donc partie intégrante des Forces Armées, en référence à l’attaque hier des États-Unis contre un centre militaire de cette entité à l’est de la capitale.
Al-Sudani a souligné que les récentes attaques répétées contre le quartier général des Forces de Mobilisation Populaire par cette coalition étrangère en Irak constituent des incidents des plus dangereux.
Il a réitéré la capacité et l’engagement du gouvernement à prendre des décisions judicieuses, en préservant la souveraineté, la sécurité et la stabilité de l’Irak.
Dans le même temps, le Premier ministre a estimé que l’assassinat du chef adjoint de la Mobilisation populaire, Abou Mahdi Al-Muhandis, et du commandant de la Force Al-Qods de la Garde révolutionnaire iranienne, Qassem Suleimani, le 3 janvier 2020 a été un coup dur porté aux normes qui régissent les relations avec Washington.
L’intervention d’Al-Sudani s’est produite un jour après l’agression états-unienne contre le quartier général de la Mobilisation populaire, tuant le commandant adjoint des opérations de la ceinture de Bagdad, Mushtaq Taleb al-Saadi, et en blessant six autres personnes.
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