Dans une lettre adressée au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, le président Petro a indiqué que cette commission serait composée de représentants de différents pays.
Je considère qu’il est prioritaire d’avancer rapidement vers une cessation immédiate des hostilités et d’entamer des négociations pour la libération de tous les otages, a déclaré le chef d’État en réponse au Premier ministre qui lui avait récemment demandé d’intercéder en ce sens.
« De même, je propose que nous avancions dans la création d’une Commission de paix composée de différents pays pour garantir ces libérations et atteindre l’objectif plus large de mettre fin à la violence déclenchée entre Israël et la Palestine », a manifesté le dirigeant du pays sud-américain.
Il a souligné que la Colombie et son gouvernement offrent leurs bons offices pour atteindre cet objectif.
«J’ai rejeté et rejetterai vigoureusement les actes qui impliquent l’élimination de l’autre. En tant que gouvernement, nous l’avons exprimé sur notre territoire et nous le ferons partout sur la planète », a souligné Petro.
Selon lui, « ne pas verser de sang signifie parler, chercher des chemins communs, encore et encore, jusqu’à ce que le peuple ne soit pas mis à genoux, jusqu’à ce que les droits soient garantis, jusqu’à ce que la paix soit une réalité ».
Il a assuré que « au milieu de cette violence insensée et dépravée qui frappe nos pays, la seule voie possible doit être de parvenir à un accord de paix pour préserver la vie ».
Il a réitéré que la Colombie promeut la paix et le respect du droit international et qu’elle ne ménagera aucun effort pour faire de la paix une réalité sur la planète.
Petro a critiqué la réponse armée d’Israël dans la bande de Gaza après l’attaque du Hamas le 7 octobre dernier, sans pour autant justifier l’action du groupe radical palestinien.
Il a rappelé que dans son dernier discours à l’Assemblée générale des Nations Unies il avait déclaré « qu’il fallait mettre fin à la guerre pour avoir le temps de nous sauver » et avait proposé de tenir deux conférences de paix : l’une sur l’Ukraine et l’autre sur la Palestine.
Après plus de 115 jours de bombardements et de siège les forces israéliennes ont tué plus de 26 630 Palestiniens à Gaza et 65 387 autres ont été blessés.
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