Caracas, 30 avril (Prensa Latina) Le gouverneur de l’État vénézuélien de Táchira, Freddy Bernal, a annoncé l’application d’un plan destiné à neutraliser et à démanteler les bandes criminelles sévissant actuellement sur les zones frontalières avec la Colombie.
« Ces bandes -qui vivent du traffic de la drogue, de l’extorsion, de la corruption et des rançons versées pour la libération de personnes enlevées- vont dorénavant sentir tout le poids de la loi », a affirmé Bernal à la presse qui a aussi diffusé ses déclarations sur Twitter.
Ce dirigeant du Parti Socialiste Unifié du Venezuela (PSUV) a insisté sur le fait que le Gouvernement bolivarien réagira de manière extrêmement ferme contre les agents de la force publique impliqués dans des actes de corruption et autres agissements criminels perpétrés dans l’État de Táchira, à l’ouest du Venezuela.
« Nous allons combattre, Constitution en main, tous les groupes déstabilisateurs de la région », a-t-il répété. « Aucune forme d’anarchie ne sera permise dans cette zone frontalière ».
Parmi les objectifs de ce plan de sécurité, Bernal a mentionné la neutralisation des bandes paramilitaires liées à la contrebande de l’essence dans le secteur de Boca de Grita. Seront également concernés les groupes irréguliers présent à Palmita et à Cañon Amarillo, dans le nord de l’État.
D’autre part, Bernal a tenu à condamner les menaces dont font l’objet les maires des communautés situées près de la frontière: « nous n’accepterons aucune forme d’intimidation, d’où qu’elle vienne ».
Al à fin du mois de février dernier, l’État de Táchira a été le théâtre d’une série d’actes violents à l’instigation de secteurs de l´extrême-droite liés au député de l’opposition Juan Guaidó , « président auto-proclamé du pays avec l’appui des États-Unis et de leurs alliés internationaux” – un acte que le Gouvernement légitime du Venezuela a qualifié de « tentative de coup d’État ».
La zone limitrophe avec la Colombie a alors servi de base à des opérations de fausse aide humanitaire destinées à créer un climat de déstabilisation pour justifier une intervention étrangère, estime Caracas.
À la suite de ces évènement, le Venezuela a rompu ses relations diplomatiques avec la Colombie après avoir fermé la frontière afin de mettre fin aux scènes de violence qui ont fait des centaines de blessés parmi les civils et les forces miltaires.
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