Suite à la publication du dernier rapport sur l’insécurité alimentaire dans l’enclave, il a déclaré qu’il s’agissait du plus grand nombre de personnes face à une famine catastrophique jamais enregistrée par le système de Classification Intégrée des Phases de Sécurité Alimentaire (IPC) « n’importe où et n’importe quand ».
L’enquête, publiée ce lundi, est une critique atroce de la situation des civils sur le terrain, a averti Guterres en reconnaissant que les Palestiniens de la bande de Gaza vivent des niveaux horribles de faim et de souffrance.
Il a appelé les autorités israéliennes à garantir un accès complet et sans restriction aux biens humanitaires dans toute la bande de Gaza et exhorté la communauté internationale à soutenir pleinement les efforts humanitaires.
« Nous devons agir maintenant pour empêcher l’impensable, l’inacceptable et l’injustifiable », a-t-il souligné devant la presse.
Le rapport de la Classification Intégrée des Phases de Sécurité Alimentaire publié ce lundi a confirmé une « famine imminente » qui pourrait s’étendre dans le nord de l’enclave en mai sans intervention urgente.
Selon les statistiques, la moitié de la population de Gaza, soit près de 1,1 million de personnes, souffre d’une faim catastrophique et l’ensemble de la population souffre d’un niveau élevé d’insécurité alimentaire.
La situation est particulièrement complexe dans le nord, où les restrictions d’accès imposées par les forces israéliennes limitent les envois humanitaires.
Le rapport appelle à des « mesures nécessaires » pour prévenir la famine et assure que celles-ci nécessitent une décision politique immédiate en vue d’un cessez-le-feu ainsi qu’une augmentation significative et immédiate de l’accès humanitaire et commercial à l’ensemble de la population de Gaza.
«Tout doit être fait pour garantir l’approvisionnement en nourriture, en eau, en médicaments et la protection des civils, ainsi que pour rétablir et fournir des services de santé, d’eau, d’assainissement et d’énergie», est-il ajouté.
Selon la publication, toutes les preuves indiquent une accélération importante des décès et de la malnutrition, donc attendre une classification rétrospective de la famine avant d’agir est indéfendable.
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