Sous le titre « Blocus et subversion contre Cuba : Amendes aux banques et plus de 50 millions pour des programmes d’ingérence », le directeur de la publication, Randy Alonso, a commenté ce dimanche quelques-unes des mesures les plus récentes de la politique de Washington contre l’île.
Le vendredi 22 mars, la « mafia » anticubaine à la Chambre des représentants a réussi à introduire ces nouveaux fonds dans une résolution autorisant le financement d’un milliard 200 millions de dollars pour soutenir les opérations de certains domaines du gouvernement nord-américain, a-t-il expliqué.
Selon un communiqué de presse publié par le bureau du membre du Congrès anticubain Mario Diaz-Balart, la réglementation prévoit 25 millions de dollars pour les programmes de « promotion de la démocratie à Cuba »; cette somme signifie une augmentation de 25 pour cent par rapport à 2023, a détaillé Alonso.
Ces programmes, a souligné l’analyste, sont principalement destinés à développer des actions subversives contre l’île et des « campagnes manipulatrices » à l’intérieur des États-Unis et dans le reste du monde.
Par l’intermédiaire du Département d’État, de la NED et de l’Usaid, ils financent généreusement les organisations du lobby anticubain en Floride et ailleurs et paient des mercenaires qu’ils ont à Cuba, a-t-il manifesté.
Une partie de ce financement, a-t-il indiqué, est utilisée pour maintenir la machine médiatique anticubaine et les agitateurs de médias sociaux qui ont été promus au cours des 10 dernières années «dans le but explicite de choquer, de générer des récits manipulés et de confondre l’opinion publique cubaine».
À cette même fin, le projet de loi validé par la Chambre des États-Unis alloue 25 millions pour le travail de 2024 du Bureau des transmissions à Cuba, responsable de Radio et TV Marti (qui émettent depuis la Floride), ce qui représente une augmentation notable par rapport aux 13 millions de l’année fiscale précédente, a précisé Alonso.
En outre, un montant supplémentaire « non spécifié » est réservé au Fonds des technologies ouvertes pour promouvoir des technologies qui favorisent «la liberté d’Internet» à Cuba, a averti le spécialiste.
À cet égard, le règlement stipule que 90 jours après l’adoption définitive de la loi, le secrétaire d’État et le directeur exécutif de l’Agency for Global Media des États-Unis doivent présenter aux comités d’attribution les fonds et les plans pour mettre en œuvre les dispositions relatives aux programmes de développement des technologies Internet.
Un récent article publié sur le site Internet Razones de Cuba a attiré l’attention sur le déficit budgétaire croissant des États-Unis, alors que la Maison Blanche continue de dépenser des sommes extraordinaires à des fins d’ingérence.
« Ces milliards de dollars qu’ils gaspillent font partie du déficit fiscal important et croissant que paient les citoyens étasuniens », a affirmé le média en présentant des données concrètes.
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