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En plein contexte de guerre commerciale, la Chine réduit ses bons de détentions de la dette des États-Unis

Pékin, 20 juin (Prensa Latina) Alors que les tensions commerciales entre Washington et Beijing continuent à grimper, la Chine a réduit sa détention de bons du Trésor des États-Unis pour la seconde fois consécutive.

Selon des sources officielles, au mois d’avril, la Chine détenait mille 113 billions* de dollars en bons du trésor (« treasuries », en anglais) alors qu’elle en avait mille 121 billions* en mars (c’est-à-dire 8 billions* de plus).

[*Un billion est la quantité correspondante à un million de millions. Ce nombre est exprimé par l’unité suivie par douze zéros : 1.000.000.000.000 . Cela signifie qu’un billion est égal à 10 élevé à la douzième puissance.]

Selon les chiffres publiés par le Département  du Trésor nord-américain, il s’agit là de la seconde baisse consécutive.

En fait, la Chine est le plus grand détenteur étranger de « treasuries », suivie du Japon (64 billions de dollars).

Le Royaume-Uni vient loin derrière avec 317 milliards 100 millions de dollars.

Cette tendance à la baisse se produit à un moment de friction entre ces deux pays qui n’ont pas pu parvenir à un accord commercial à long terme et se sont même lancés dans une guerre des droits de douane qui a pris de plus en plus d’ampleur ces derniers mois.

De nombreux experts considèrent que le fait que la Chine soit le plus grand détenteur étranger de bons de la dette des États-Unis place Beijing dans une situation légèrement favorable face à la Maison Blanche car la Chine se trouve en mesure, si elle le désire, de détruire les fondements du dollar en tant que monnaie internationale.

Mais d’autres spécialiste considèrent que la Chine ne se défera massivement de ces bons du trésor nord-américains qu’en tout dernier recours car les conséquences immédiates pourraient s’avérer sévères non seulement pour ces deux pays mais pour le monde entier.

La première conséquence en serait une chute prononcée du prix même des bons du trésor affectés à la Chine en tant que premier créancier et, aussi, une dépréciation du dollar face aux principales devises internationales et aux marchés qui s’en trouveraient ainsi déstabilisés.

Malgré tout ces côtés négatifs, un accord commercial entre les deux pays semble être encore bien loin et, la semaine dernière, le président des États-Unis, Donald Trump, a de nouveau menacé la Chine d’une batterie de nouveaux tarifs douaniers à hauteur de  300 milliards de dollars.

Beijing, pour sa part, a déclaré ne pas désirer une guerre commerciale; tout en ajoutant que la Chine ne la craint pas et qu’elle saura y répondre avec fermeté.

Peo/tgj/ipf

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