Sur son profil du réseau social X, le plus haut représentant de la diplomatie cubaine a noté que son pays n’aurait jamais dû apparaître dans cette liste du Département d’État pour le fait de s’être acquitté de son devoir de garant du processus de paix en Colombie.
Rodriguez a ajouté à son message celui de son homologue colombien, Luis Gilberto Murillo, dans lequel celui-ci a salué la décision du Gouvernement étasunien de retirer Cuba du registre des pays « qui ne coopèrent pas dans la lutte contre le terrorisme ».
Nous continuerons à insister sur le fait qu’il n’est pas juste que l’île perdure sur la liste générale des pays qui « parrainent le terrorisme », ce qui provoque des conditions défavorables quant aux questions migratoires, a déclaré Murillo.
Il a également fait observer que la politique étrangère de son pays maintenait comme principe que des décisions à cet égard devraient être prises dans le contexte multilatéral des Nations Unies et des autres contextes existants.
Le 15 mai dernier, le secrétaire d’État nord-américain Antony Blinken a retiré Cuba d’une liste de pays qui, selon les États-Unis, « ne coopèrent pas pleinement » dans la lutte contre le terrorisme, mais paradoxalement cette nation des Caraïbes reste par contre sur la liste générale des commanditaires de ce fléau.
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