Lima, 30 août (Prensa Latina) Le Groupe de Lima a confirmé hier son alignement avec l’opposition radicale au Gouvernement vénézuélien en reconnaissant et faisant l’éloge d’un représentant pour l’étranger nommé par le président auto-proclamé du Venezuela, Juán Guaidó.
Dans un communiqué signé par seulement neuf gouvernements latino-américains -plus le Canada- le groupe s’est rangé derrière la nomination par Guaidó de Julio Borges, une personnalité controversée, au poste de chargé de mission du président pour les affaires étrangères.
Le communiqué assure que cette nomination contribuera à accroitre le soutien de la communauté internationale afin que « cesse l’usurpation », c’est-à-dire que le Gouvernement légitime du président Maduro soit renversé.
Borges y est décrit comme un démocrate vénézuélien et on y fait l’éloge de son engagement « en faveur du rétablissement de la démocratie au Venezuela », en d’autres termes, une fois encore, du renversement du gouvernement bolivarien.
Le document ratifie son appui aux décisions de Guaidó et du parlement qu’il préside en pleine crise économique, politique et sociale, mais il ne fait nullement mention du fait que ce parlement n’exerce aucun pouvoir effectif dans le pays.
Les signataires du communiqué sont les gouvernements d’Argentine, du Brésil, du Canada, du Chili, de la Colombie, du Costa Rica, du Guatemala,du Honduras, du Paraguay et du Pérou.
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