Les centres universitaires de la zone métropolitaine sont dans un état de dysfonctionnement total, incapables de remplir leur mission d’enseignement, car ils ont été attaqués, vandalisés, pillés et incendiés, souligne une lettre adressée au premier ministre de transition, Garry Conille.
« L’enseignement supérieur est de plus en plus difficile en Haïti. Après la succession de crises qu’a connu le pays, les événements survenus fin février ont exacerbé la situation déjà alarmante, notamment dans la région métropolitaine de Port-au-Prince », précise la lettre.
Ce niveau d’éducation dans la nation antillaise est calamiteux, souligne le texte de la Conférence des recteurs, des présidents d’universités et des directeurs des établissements d’enseignement supérieur d’Haïti publié par le journal Le Nouvelliste.
Les universitaires ont souligné à Conille des éléments qui ont provoqué cette situation en évoquant la pandémie de Covid-19 qui a provoqué la fermeture des institutions, les effets financiers désastreux sur la trésorerie des centres, le départ massif des jeunes vers d’autres pays entre 2021 et 2024, puis surtout la crise sécuritaire qui frappe le pays depuis trois ans.
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