Caracas, 5 septembre (Prensa Latina) Le chancelier Jorge Arreaza a dénoncé hier l’hypocrisie de l’administration du président étasunien, Donald Trump, qui prétend s’occuper de la situation des Vénézuéliens tout en gelant les avoirs de cette nation.
Sur son compte Twitter, le ministre des Affaires Étrangères a écrit : « Farces! Le gouvernement des États-Unis vole des milliards de dollars d’actifs, bloque des milliards de dollars de plus dans la banque internationale, ignore le Plan d´Assistance Humanitaire des Nations Unies et prétend faire croire qu’ils se préoccupent des Vénézuéliens ».
Les déclarations du chef de la diplomatie vénézuélienne ont lieu après que le Département d’État nord-américain ait publié ce mercredi un communiqué annonçant l’allocation de plus de 120 millions de dollars supplémentaires pour une supposée aide humanitaire à la nation sud-américaine.
Le sous-secrétaire John Sullivan et l’administrateur de l’Agence des États-Unis pour le Développement International, Mark Green, ont annoncé dans la région frontalière de Cucuta, Colombie, que cet argent serait destiné à ‘traiter le plus grand déplacement extérieur de personnes dans l’histoire de l’hémisphère’.
Pendant ce temps, l’Agence des Nations Unies pour les Réfugiés a exclu le fait que le Venezuela figure parmi les pays comptant le plus grand nombre d’émigrants, comme le prétendent les grands médias, la droite vénézuélienne, Washington et ses alliés.
Selon les chiffres de cette organisation internationale, la Somalie, le Myanmar, le Soudan, l’Afghanistan et la Syrie sont les pays les plus touchés par ce phénomène, tous confrontés à des conflits internes intenses et à des guerres.
Ces dernières semaines, de hauts responsables du gouvernement bolivarien ont dénoncé les tentatives de la Colombie et des États-Unis de créer un conflit à la frontière entre les deux pays sud-américains pour déstabiliser la région et justifier une agression armée contre le Venezuela.
Le constituant vénézuélien Julio Chávez a notamment déclaré ce mercredi que des centaines d´hommes s’entraînaient au sein de la Dixième Brigade Blindée, basée à Valledupar et à Cucuta, deux localités situées en Colombie.
Puis il a dénoncé que Clíver Alcalá, lié à la fille d’un baron de la drogue colombien, était derrière la préparation des anciens fonctionnaires vénézuéliens et qu’il finançait les mercenaires avec l’argent de ce fléau.
‘Cette guerre est un business pour Ivan Duque, Alvaro Uribe et l’oligarchie colombienne’, a déclaré Chavez lors de déclarations à la télévision vénézuélienne.
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