Selon lui, Borrel explore les possibilités de reprise des négociations, maintient les canaux de communication ouverts et préserve la possibilité de reprendre des négociations constructives.
Il a notamment pris contact avec le nouveau président iranien et son ministre des affaires étrangères de l’Iran.
Selon Stano, l’Union européenne suit attentivement les décisions prises par Téhéran sur la possibilité de coopération.
En août, le ministre des Affaires étrangères iranien, Abbas Araqchi, a indiqué que Téhéran était prêt à travailler pour revenir à l’accord international sur le programme nucléaire iranien, mais qu’il fallait pour cela modifier le document.
Au cours des dernières années les parties ont essayé de parvenir à relancer l’accord nucléaire avec l’Iran.
Le président iranien actuel, Masoud Pezeshkian, a promis de travailler dans ce sens lors de ses discours électoraux.
En 2015, les six médiateurs internationaux (Grande-Bretagne, Allemagne, Chine, Russie, États-Unis, France) et l’Iran ont signé un plan qui prévoyait la levée des sanctions en échange de la limitation par Téhéran de son programme nucléaire.
Cependant, en mai 2018, le président des États-Unis de l’époque, Donald Trump, s’est retiré du JCPOA et a rétabli des sanctions unilatérales contre l’Iran.
En réponse, Téhéran a commencé à réduire progressivement ses engagements de limitation de son programme nucléaire dans le cadre de l’accord.
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