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Le Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies approuve une résolution contre l’embargo imposé au Venezuela

Caracas, 26 septembre (Prensa Latina) Le Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies (ONU) a aujourd’hui approuvé une résolution condamnant les mesures coercitives imposées unilatéralement par les États-Unis contre le Venezuela.

Sur son compte Twitter, le ministre des Affaires Étrangères vénézuélien, Jorge Arreaza, a exprimé sa satisfaction en faisant remarquer que c’était « la première décision d´un organe de l´ONU qui se prononçe officiellement sur les conséquences négatives du blocus nord-américain contre le Venezuela ».

Il a fait savoir, qu’au cours de sa 42ème période de séances ordinaires, ce Conseil a approuvé ce document qui indique son inquiétude sur l’impact négatif de l’embargo sur les droits de l’Homme au Venezuela en affirmant que la solution au problème ne pouvait être que pacifique, démocratique, constitutionnelle et sans aucune interférence étrangère.

Nous saluons cette décision et nous nous engageons à continuer  d´approfondir la coopération entre les diverses parties en présence dans une atmosphère de respect mutuel et sans ingérence aucune afin de garantir les droits de l’Homme des vénézuéliens, a écrit le chef de la diplomatie vénézuélienne.

« Aujourd’hui, cette résolution a été approuvée à une large majorité. Elle nous exhorte à trouver des solutions pacifiques, mais sans ingérence de l’étranger, et elle reconnait que les États-Unis sont la cause de ce qu’il se passe au Venezuela », a-t-il déclaré depuis les Nations Unies.

La veille, au siège de l’ONU, Arreza avait souligné que le blocus nord-américain contre le Venezuela, contre Cuba, contre l’Iran et d’autres nations avait pour conséquence la perte de milliers de vies humaines et était responsable de la détérioration de la qualité de vie dans les pays affectés.

Les mesures coercitives contre le Venezuela ont été renforcées en 2015 afin d’empêcher le pays de se procurer des médicaments, de la nourriture et d’autres produits essentiels, l’objectif étant de créer une crise sociale qui justifierait un changement forcé de gouvernement.

Dans le même temps, les États-Unis ont saboté des transactions s’élevant à des millions de dollars et d’euros qui auraient permis d’acheter des traitements pouvant soigner des malades en phase terminale.

De plus, l’administration  du président Trump a accentué ces mesures punitives en bloquant les fonds à l’étranger du Venezuela et en empêchant, entre autres, toute transaction financière.

Peo/agp/ycv

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