Ce nouveau paquet de sanctions constitue un sérieux défi pour l’Europe centrale, car dans la liste des punissables figurent des compagnies vitales pour l’approvisionnement en pétrole de la Serbie, a indiqué le chef de la diplomatie hongroise cité par le canal M1.
Le président nord-américain Joe Biden, qui sera remplacé à la Maison Blanche par Donald Trump le 20 janvier, a approuvé des mesures punitives unilatérales contre les compagnies pétrolières russes et l’entreprise serbe NIS.
Les nouvelles restrictions nord-américaines entraîneront une réduction des approvisionnements en pétrole et en gaz, ce qui pourrait entraîner une forte hausse des prix du carburant en Europe centrale, a averti Szijjártó.
Dans les prochains jours et semaines nous allons donc mener des consultations avec nos partenaires régionaux pour minimiser l’influence des sanctions dans le domaine énergétique sur la hausse des prix du carburant, et ce afin de défendre le peuple hongrois et l’Europe centrale, a-t-il déclaré.
Washington a annoncé vendredi dernier des sanctions contre 13 personnalités russes, dont des dirigeants de grandes compagnies pétrolières et des fonctionnaires du ministère de l’Énergie du géant eurasiatique, ainsi que contre 30 sociétés de services énergétiques opérant dans ce pays.
Le paquet de mesures de guerre économique a également concerné 27 filiales de Gazprom Nefti et Zarubezhneft, ainsi que des structures impliquées dans la production de gaz liquéfié, les secteurs métallurgique, minier, l’industrie pétrolière et la société Rosatom.
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