L’accord, qui devrait aboutir à la libération d’otages détenus par le Hamas, fait suite à une semaine de négociations intensives menées par le Qatar, les États-Unis et l’Égypte.
Il a été convenu d’un projet de pacte au début de la semaine, selon des responsables arabes, américains et israéliens à CBS News.
La veille, lors d’une rencontre avec la presse, le conseiller pour la Sécurité nationale de la Maison Blanche, John Kirby, a répondu à une question : « Nous pensons que nous sommes sur le point d’accomplir quelque chose. Nous pensons que nous sommes très, très proches ».
« Mais comme nous l’avons vu dans le passé, tant que tous les détails ne sont pas définis, on ne peut pas dire que le succès a été atteint », a-t-il ajouté.
Selon Kirby, l’accord serait le résultat « de littéralement des mois et des mois d’intense diplomatie ».
Le président Joe Biden s’est entretenu dimanche avec le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, sur les négociations en cours à Doha, tandis que Netanyahu remerciait le démocrate pour « son soutien de toute une vie à Israël et le soutien extraordinaire des États-Unis à la sécurité nationale et la défense d’Israël », a souligné un communiqué la Maison Blanche.
Les observateurs et les médias locaux ont averti qu’une course contre la montre a été menée pour tenter de conclure l’accord sur les otages et le cessez-le-feu avant le départ de Biden le 20 janvier prochain.
Depuis le 7 octobre 2023, date à laquelle a éclaté cette nouvelle escalade de la violence dans un conflit qui dure depuis plus de 75 ans, Israël, sous prétexte d’exterminer le Hamas, a tué plus de 45 000 Palestiniens, alors que le nombre de blessés dépasse les 108 000, selon des chiffres officiels.
Rien qu’au cours des 100 derniers jours, environ 5 000 Palestiniens ont été tués et 9 500 blessés lors de la campagne terrestre lancée par l’armée israélienne contre le nord de Gaza, ont dénoncé les autorités de l’enclave assiégée.
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