Vivian van de Perre, représentante spéciale adjointe pour la protection et les opérations de la mission des Nations Unies pour la stabilisation dans ce pays, a déploré le grand nombre de personnes qui cherchent refuge et aussi de celles qui ont déposé leurs armes.
Elle a précisé que deux mortiers sont tombés ces derniers jours sur le camp de la mission des Nations Unies alors que les forces de maintien de la paix continuent à faire tout leur possible pour remplir leur mandat malgré les défis sécuritaires.
«Une action immédiate est nécessaire pour soulager les souffrances des civils et permettre la poursuite des efforts humanitaires visant à sauver des vies», a déclaré Van Pierre.
De son côté, l’Organisation mondiale de la santé a indiqué que la rougeole et le paludisme constituent une menace sérieuse pour la santé des enfants et que les déplacements augmentent le risque de propagation du choléra.
L’agence continue de fournir des fournitures vitales aux hôpitaux et aux centres de santé dans la nation africaine, même si la violence complique le traçage des contacts et la prévention des infections.
Les Nord et Sud-Kivu rapportent plus de 20 000 cas suspects de mpox (variole du singe) depuis 2024, dont plus de 6 000 au cours des six dernières semaines.
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