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Cuba dénonce une campagne de haine contre ses collaborateurs en Bolivie

La Havane, 16 novembre (Prensa Latina) Cuba a dénoncé hier la détention injuste de médecins en Bolivie et la campagne de haine et d’incitation à la violence contre le personnel insulaire travaillant dans ce pays en vertu d’accords gouvernementaux.

En conférence de presse, le directeur général pour l’Amérique Latine et les Caraïbes du Ministère des Affaires Étrangères, Eugenio Martinez, a condamné l’arrestation de la coordinatrice de la Brigade Médicale Cubaine (BMC) dans cette nation andine, Yoandra Muro, et du logisticien de cette mission, Jacinto Alfonso Perez.

Des officiers d’interpol Bolivia se sont rendus au domicile de la chef de la BMC et sans motif, ni justification légale, ils l’ont arrêtée, a indiqué Martinez.

Il a dénoncé le fait qu’une voiture de l’ambassade des États-Unis, dont la plaque d’immatriculation est 28-CD-17, se trouvait curieusement à proximité de la maison.

Le fonctionnaire du Ministère des Affaires Étrangères a également évoqué un incident survenu hier dans la ville de Santa Cruz, lorsqu’un colonel d’Interpol a pénétré dans la maison de collaborateurs cubains, prétendument en raison de plaintes de voisins assurant que des armes se trouvaient au sein du logement.

Sans mandat, ils ont réquisitionné ce qu’ils voulaient, ils ont fouillé les affaires de chacun des collaborateurs, y compris les affaires personnelles des femmes, et ils n’ont rien trouvé, a dénoncé Martinez.

À ces cas s’ajoute l’arrestation de quatre membres de la BMC dans la ville d’El Alto, lorsqu’ils se rendaient dans leur lieu de résidence avec l’argent prélevé dans une banque pour payer les services de base et les loyers des membres de la brigade médicale dans cette région.

Le fonctionnaire de la chancellerie a rejeté l’approche manipulatrice des réseaux sociaux et des faux comptes ou d’origine douteuse qui encouragent l’idée que les collaborateurs participent, organisent ou sont impliqués dans les manifestations qui secouent le pays.

Nous réitérons notre plainte et appelons les autorités boliviennes à répondre de leur responsabilité qui est de protéger et accompagner les collaborateurs cubains, garantir leur intégrité physique, comme se le doit un État qui a signé avec Cuba les conventions par lesquelles nos coopérants sont présents dans ce pays, a déclaré Martinez.

Le directeur général pour l’Amérique Latine et les Caraïbes du Ministère des Affaires Étrangères a appelé à dénoncer la campagne menée contre des collaborateurs venus en Bolivie dans le but noble et altruiste de sauver des vies et d’apporter la santé à sa population.

Cuba a demandé la libération immédiate des coopérants et annoncé le retrait immédiat des membres de la mission médicale dans ce pays.

Peo/mv/car

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