Sur son compte du réseau social X, le ministre cubain a affirmé qu’il n’existe rien de semblable au monde et a qualifié cette disposition de violation flagrante des règles régissant le commerce international et les droits les plus élémentaires des peuples.
La loi Helms-Burton, signée en 1996 par le président nord-américain de l’époque William Clinton, prévoit l’internationalisation du blocus, le refus de crédits et d’aide financière aux pays et organisations qui favorisent ou promeuvent la coopération avec Cuba et ce en rendant les investissements étrangers plus difficiles sur l’île.
Sa promulgation a éliminé la possibilité unilatérale de lever le blocus imposé à l’île et a établi que celui-ci demeurera en vigueur jusqu’à ce qu’il existe à Cuba ce que Washington appelle un gouvernement de transition certifié par la Maison Blanche.
Les troisième et quatrième sections de la loi Helms-Burton sont restées inactives jusqu’en 2019, lorsque le président Donald Trump a autorisé leur mise en œuvre afin d’empêcher la normalisation des relations entre Cuba et les États-Unis.
Selon des spécialistes, la loi Helms-Burton constitue, avec la loi Torricelli (signée en 1992), un obstacle majeur aux relations bilatérales et une violation des principes d’égalité souveraine et de non-intervention dans les affaires intérieures d’un État couverts par le droit international.
peo/mem/evm