Sur son compte du réseau social X, le ministre des Affaires étrangères cubain Bruno Rodriguez a remis en question le fait que le « Gouvernement des États-Unis se présente avec cynisme comme un grand promoteur des « libertés fondamentales », tout en censurant ceux qui dénoncent le génocide israélien et en prétendant imposer l’acceptation de cette politique génocidaire aux jeunes du monde entier qui cherchent à étudier dans des universités étasuniennes de haut prestige ».
À son commentaire sur ce réseau social, le chef de la diplomatie cubaine a ajouté une vidéo montrant le secrétaire d’État, Marco Rubio, aux côtés du président Donald Trump, expliquant le fondement de la politique de cette administration envers les universitaires dissidents.
Rubio défend l’ordre exécutif du locataire de la Maison Blanche qui stigmatise tous les élèves opposés au soutien de Washington à Israël dans l’escalade actuelle des bombardements et des crimes dans les territoires palestiniens occupés depuis des décennies.
Sous les rires de son auditoire, le politicien anti-cubain dit sans détours que « nous nous débarrasserons de ces gens et nous continuerons à le faire. Personne n’a droit à un visa d’étudiant. La presse couvre cela comme s’il y avait un droit de visa de naissance… »
Selon des rapports d’universités et de médias nord-américains, près de 300 étudiants internationaux ont été soudainement privés de leur autorisation de rester aux États-Unis ces derniers jours, ce qui a provoqué la peur parmi les étudiants et la confusion dans les établissements qui s’efforcent d’aider les élèves confrontés à la détention et à une éventuelle expulsion.
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