Paris
Inaugurant le débat, auquel ont participé d’autres personnalités politiques et du monde des affaires, l’envoyé spécial pour l’Amérique Latine de la présidence française, Jean-Pierre Bel, a affirmé que l’échange des visites des chefs d’État des deux pays a ouvert la porte à une nouvelle période des relations entre les deux pays.
Selon Bel, le voyage du mandataire français, François Hollande, à La Havane en mai 2015, puis la visite à Paris du président cubain Raul Castro début 2016, ont été hautement importants pour l’échange bilatéral.
Il a également insisté sur l’importance de la renégociation de la dette cubaine avec le Club de Paris, et la mise en place sur l’ile d’un siège de l’Agence Française pour le Développement, deux événements essentiels pour favoriser les relations.
Bel a affirmé que, depuis lors, des initiatives bilatérales concernant des secteurs comme le développement urbain, le transport, les énergies renouvelables et le tourismes, signalés par Cuba comme prioritaires, sont en travaux.
Un haut fonctionnaire français a affirmé que de nombreuses entreprises de son pays sont intéressées à travailler sur des projets dans la nation caribéenne, parmi lesquels se détache particulièrement celui de la Zone Spéciale de Développement Mariel, située à l’ouest de la capitale.
En plus du domaine économique et commercial, l’envoyé spécial a plaidé pour renforcer les liens dans d’autres secteurs comme l’échange scientifique universitaire et la promotion de la mobilité étudiante entre les deux nations.
Pour sa part, le diplomate Jean Mendelson, qui a été ambassadeur de France à Cuba de 2010 à 2015, a indiqué que même si l’intensification de la coopération date des dernières années, depuis qu’il a débuté en poste à La Havane, il portait déjà le message de faire tout le possible pour relancer les liens bilatéraux.
Durant le colloque, organisé à la Maison de l’Amérique Latine de Paris, l’ambassadeur de Cuba en France, Hector Igarza, a commenté l’importance de la loi d’Investissement Étranger adoptée à Cuba dans le but d’offrir toutes les garanties nécessaires aux entreprises étrangères.
Selon le représentant diplomatique, étant donné l’impératif d’accroitre les investissements pour stimuler l’économie nationale, cette réforme assure les conditions nécessaires pour favoriser des projets avec des compagnies européennes et françaises.
En plus du domaine économique et commercial, l’envoyé spécial a plaidé pour renforcer les liens dans d’autres secteurs comme l’échange scientifique universitaire et la promotion de la mobilité étudiante entre les deux nations.
rm/ mgt/Img