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Une entreprise française accusée de vendre des pièces de fusil à Israël

Paris, 12 juin (Prensa Latina) La Ligue des droits de l’homme (LDH) a déposé en France une plainte pour complicité de crimes et génocide en Palestine contre la société marseillaise Eurolinks, accusée d’envoyer des pièces de fusils à Israël.

Selon des médias tels que Le Monde et Franceinfo, la plainte déposée devant les tribunaux a été remise hier et concerne les liens commerciaux de ladite entreprise avec l’entité israélienne IMI Systems, pour lui fournir notamment des composants permettant le tir en rafale d’armes automatiques.
Les rapports mentionnent l’avocat de la LDH, Emmanuel Daoud, qui a déposé la plainte et qui a indiqué que les fusils équipés de ces pièces sont utilisés pour massacrer la population de Gaza.
Le juriste a dénoncé que l’armée israélienne ne fait pas de différence quand il s’agit de tirer sur les Palestiniens, tuant des femmes, des enfants et des personnes âgées.
Eurolinks a été mise en lumière la semaine dernière, après que des travailleurs du port de Marseille ont refusé de charger un conteneur contenant des pièces de rechange pour fusils d’assaut destinés à Israël.
Selon la Confédération générale du travail (CGT), les dockers de l’installation située dans le sud du pays ont mis le conteneur à l’écart pendant le chargement d’un navire en partance pour Haïfa.
Dans un communiqué, l’organisation syndicale a précisé qu’il s’agit de composants fournis par la société Eurolinks, en particulier des dispositifs qui permettent le tir en rafale.
La veille, le ministre de la Défense Sébastien Lecornu a pour sa part nié lors d’un débat parlementaire que la France envoie des armes vers Israël et a annoncé la déclassification d’un document pour le prouver.
Il a fait valoir que seuls des éléments défensifs sont envoyés dans ce pays et a demandé la fin des accusations désignant Paris comme complice de crimes commis contre des civils palestiniens.
peo/mem/wmr

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