Sur son compte du réseau social X, le commissaire général de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), Philippe Lazzarini, a affirmé que ce programme ne s’attaque pas à la famine dans le territoire.
La soi-disant nouvelle façon de gérer l’aide à Gaza est extrêmement dégradante, humiliante et met des vies en danger, a-t-il écrit.
Les « Jeux de la Faim » dystopiques ne peuvent pas devenir une nouvelle réalité, a-t-il souligné en référence à la saga littéraire à succès.
Lazzarini a déclaré que les Nations unies ont le savoir, l’expérience et la confiance de la communauté internationale pour fournir une assistance généreuse et sûre dans cette enclave côtière où plus de 55 000 décès sont signalés depuis octobre 2023.
Plus tôt ce mois-ci, le commissaire général de l’UNRWA a déclaré que ce nouveau mécanisme était un piège mortel.
Il a alors déclaré que « ce système humiliant a forcé des milliers de personnes affamées et désespérées à marcher des dizaines de kilomètres » jusqu’à un centre pour recevoir de la nourriture.
Ces livraisons doivent être effectuées à grande échelle et en toute sécurité, a déclaré Lazzarini, très critique de la guerre contre Gaza.
Dans son message sur le réseau social, il a appelé Israël à lever le blocus contre l’enclave côtière et à permettre à l’ONU un accès sûr et sans entraves pour distribuer de l’aide afin de « prévenir la famine massive qui touche près d’un million d’enfants ».
Le modèle actuel de distribution revient à inviter les gens à la mort, a assuré la semaine dernière la porte-parole de l’Agence, Juliette Touma.
« La seule façon de distribuer l’aide à grande échelle et en toute sécurité à la population de Gaza est par le biais des Nations Unies, y compris l’UNRWA », a-t-elle assuré.
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