Sur le réseau social X, le premier ministre Manuel Marrero a dénoncé qu’ « une fois de plus, la solidarité internationale avec la Palestine est bloquée » et a exigé la cessation immédiate du génocide en cours à Gaza.
De la même plate-forme, le ministre des Affaires étrangères, Bruno Rodriguez, a également condamné l’action israélienne et dénoncé que « le régime sioniste continue à se moquer du droit international et des revendications globales pour arrêter son génocide contre le peuple palestinien ».
Le ministre a envoyé un message de solidarité à tous les membres de la flottille, dont la plupart ont été arrêtés par Israël dans les eaux internationales, ce qu’il a qualifié de « violation flagrante du droit international ».
Rodriguez a partagé sur son profil des déclarations du jeune journaliste espagnol Néstor Prieto, ami de Cuba, qui a été arrêté avec ses collègues par les autorités israéliennes.
« Nous exigeons sa libération et celle de tous les membres de la #GlobalSumudFlotilla », a manifesté le ministre.
Auparavant, le président cubain Miguel Díaz-Canel avait condamné « dans les termes les plus fermes l’interception par le gouvernement sioniste d’Israël de la flottille Global Sumud ».
Dans sa publication sur X, le président a souligné que ces faits « confirment l’essence génocidaire du régime israélien, qui ne connaît aucune limite », et il a réaffirmé le soutien et la solidarité de Cuba envers les équipages qu’il a décrits comme courageux.
L’opération visant à intercepter les 44 navires de la flottille a commencé hier soir et s’est poursuivie ce matin.
Selon les derniers rapports, la plupart des membres ont déjà été arrêtés et envoyés dans un port israélien avant d’être déportés vers leur pays d’origine.
Israël a commis des actes similaires dans le passé, en interceptant des navires civils à destination de Gaza et en déportant leurs occupants. Cependant, c’est la première fois que des dizaines de bateaux naviguent simultanément vers l’enclave palestinienne dans un effort coordonné pour briser l’encerclement.
Depuis 2007, Gaza vit sous un blocus terrestre, maritime et aérien strict imposé par Tel-Aviv qui a engendré une crise humanitaire aux proportions alarmantes.
Selon les données de l’Organisation des Nations Unies, environ 1,5 millions de Palestiniens restent déplacés à l’intérieur de Gaza, alors que la famine progresse sans répit face à la fermeture totale des points de passage depuis mars dernier.
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