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Trump autorise des opérations secrètes de la CIA au Venezuela

Washington, 16 octobre (Prensa Latina) Le président des États-Unis, Donald Trump, a confirmé hier qu’il avait autorisé les opérations secrètes de la Central Intelligence Agency (CIA) au Venezuela.

Sans citer ni présenter de preuves, comme il le fait souvent, Trump a affirmé que le Venezuela « a vidé ses prisons aux États-Unis » et qu’ils ont autorisé « l’entrée de milliers et de milliers de prisonniers» et « de personnes d’institutions psychiatriques et d’asiles » dans son pays par la frontière sud.
En outre, il a parlé de la «drogue qui arrive du Venezuela», parce que «beaucoup de drogues vénézuéliennes viennent de la mer. Vous pouvez le voir» dans ce qui, apparemment, était une référence aux récentes attaques aériennes contre des bateaux de narcotrafiquants dans les eaux proches de la côte de la nation sud-américaine.
« Sans aucun doute, nous considérons maintenant la terre, parce que nous avons la mer très bien contrôlée. Nous avons eu quelques jours où nous n’avons pas trouvé un seul bateau. Et je considère que c’est une bonne chose, pas une mauvaise », a souligné l’occupant du bureau ovale.
Au moins cinq attaques récentes de cette nature ont fait 27 morts, que les États-Unis qualifient de narcoterroristes, ce que les autorités de Caracas rejettent.
Dans cette nouvelle version de la lutte antidrogue, Trump a dit que « nous allons aussi les arrêter par voie terrestre (aux présumés cartels)».
Six personnes ont été tuées lors d’une attaque aérienne des forces armées nord-américaines contre un navire soupçonné de trafic de drogue au large des côtes du Venezuela, a annoncé Trump la veille.
Le dirigeant a affirmé dans un message publié sur son réseau Truth Social que le navire était « affilié à une organisation désignée comme terroriste », mais il n’a pas dit à laquelle ni fourni de preuves pour étayer cette accusation.
Le Conseil de sécurité des Nations unies a tenu une session d’urgence à la demande du Venezuela au milieu des tensions militaires croissantes dans les Caraïbes.
L’ambassadeur Samuel Moncada, représentant permanent du Venezuela auprès de l’ONU, a déclaré que son pays exige du gouvernement des États-Unis « qu’il respecte ses obligations internationales ».
Des législateurs du Congrès étasunien ont commencé à remettre en question ces attaques, qualifiées d’«assassinats illégaux».
Jim Himes, membre de haut rang du Comité permanent sur le renseignement de la Chambre des représentants a critiqué l’administration Trump pour ne pas être transparente avec cette affaire, ajoutant que «pour autant que je sache maintenant (…) ce sont des assassinats illégaux».
Le Venezuela a dénoncé à plusieurs reprises le fait que ces provocations des États-Unis cherchent un prétexte pour une intervention dans le pays sud-américain et un changement de régime, c’est-à-dire chasser du pouvoir le président Nicolas Maduro.
peo/rc/dfm

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