Dans des déclarations à la presse nationale, elle a affirmé que le gouvernement nor-américain n’a pas non plus répondu aux questions posées sur l’annonce récente faite par le secrétaire d’État Marco Rubio à ce sujet.
Tablada a indiqué que d’autres pays et des organismes des Nations Unies aident actuellement Cuba sans imposer de conditions extraordinaires.
Elle a affirmé que ces dernières années, face à des situations de catastrophe, les États-Unis ont fait des offres respectueuses pour Cuba et les Cubains qui se sont matérialisées.
En ce qui concerne les personnes et les organisations des États-Unis qui sont disposées et intéressées à offrir une aide générale aux sinistrés ou à leurs familles ou à des personnes et groupes spécifiques, il existe plusieurs voies pour le faire, et ces voies fonctionnent, a-t-elle noté.
Elle a rappelé que ces envois doivent surmonter les restrictions qui imposées par le gouvernement des États-Unis.
Ce jeudi, le secrétaire d’État Rubio a annoncé, dans un bref message sur le réseau social X, que son pays est prêt à offrir une aide humanitaire à Cuba.
Après cette annonce, le secrétaire d’organisation du Parti communiste cubain, Roberto Morales, a contesté la légitimité de l’offre de Rubio.
Sur le réseau social X, Morales a souligné que s’il existait une véritable volonté de soutenir le peuple cubain, le gouvernement des États-Unis aurait levé sans conditions le blocus économique, commercial et financier qui, depuis plus de six décennies, a causé des dommages considérables au pays.
Il a également exigé l’élimination définitive de Cuba de la liste unilatérale de Washington des États qui parrainent le terrorisme, et « où nous n’aurions jamais dû être ».
L’ouragan Melissa a frappé le territoire cubain depuis mercredi, en catégorie 3, après son passage dévastateur dans les Caraïbes, et a causé de graves inondations ainsi que des dommages matériels considérables aux habitations et aux champs cultivés dans les provinces orientales.
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