mardi 25 novembre 2025 |
Prensa Latina - Qui sommes nous

| Contacter avec Prensa Latina

Agence d'information Latino-américaine
Édition française
Search
Close this search box.

Fidel Castro dans la mémoire athlétique de Cuba

La Havane, 25 novembre (Prensa Latina) Neuf ans après son décès, Fidel Castro continue aujourd’hui de laisser sa marque dans le sport cubain, comme s’il marchait encore entre les terrains et les stades, guidant Cuba avec la même foi obstinée dans la victoire.

Le commandant n’observait pas le sport : il le vivait. Il marchait sur les pistes avec la même intensité qu’il débattait des stratégies géopolitiques et écoutait le grincement d’un javelot dans l’air comme celui qui décrypte un signe de l’avenir.
Aujourd’hui encore, les entraîneurs chevronnés se souviennent de son regard scrutateur, cette façon presque détective de suivre un adolescent anonyme et de prédire dans lui la possibilité d’un champion du monde.
C’est lui qui a conçu le sport comme un vaste tissu national, une toile d’araignée d’écoles, de centres, de terrains et de rêves; il a insisté sur le fait que chaque enfant devrait avoir la possibilité -et l’obligation morale- de rivaliser avec lui-même.
De l’impulsion de sa volonté naquirent les centres d’initiation athlétique et les méthodes que plus tard imiteront d’autres pays surpris par l’exploit : une petite île transformée en usine à médailles.
En boxe, baseball, lutte, volleyball, sur les pistes et les tatamis, Cuba a commencé à gagner comme si elle répondait à un défi personnel de Fidel lui-même.
Il comprit très tôt que la gloire sportive avait un pouvoir diplomatique aussi grand que la parole, et que la discipline pouvait devenir une forme d’alphabétisation civique. C’est pourquoi le pays tout entier a été transformé en un laboratoire où la constance était plus sacrée que le talent.
Aujourd’hui, à neuf ans de sa disparition physique, les humbles gymnases conservent des échos de sa voix. Dans la respiration coupée des jeunes qui s’entraînent à l’aube, dans le chronomètre usé qui marque les rêves, dans le professeur qui répète que « la volonté est médaille », il y a une trace indubitable de son héritage.
Fidel Castro est toujours une présence qui n’a pas besoin de monuments : sa mémoire se trouve dans la colonne vertébrale du mouvement sportif cubain, dans ce mélange d’entêtement, de foi et de discipline qui a transformé la rébellion d’une île en muscle, en victoire et en destin.
peo/mem/blc

EN CONTINU
notes connexes