« Nous n’accepterons pas que la protection des femmes soit subordonnée à des calculs électoraux », a averti dans une déclaration le Réseau de Journalistes et Communicatrices Féministes.
Le communiqué indique que la position du CNTV, adoptée sur des bases imprécises, ignore la gravité et l’urgence de la violence sexiste et contrevient aux obligations internationales assumées par l’État chilien.
L’organisation a assuré que le fait de ne pas donner le feu vert à cette campagne crée un précédent selon lequel les droits des femmes peuvent être relativisés par des interprétations conjoncturelles ou électorales.
La ministre du secteur, Antonia Orellana, a qualifié d’erronée la décision du conseil de ne pas publier le spot publicitaire.
Orellana a rappelé que la Journée internationale contre la violence à l’égard des femmes est célébrée le 25 novembre depuis des décennies et que les campagnes contre ce fléau ont toujours été diffusées même en périodes de plébiscites ou d’élections parlementaires ou présidentielles.
peo/jha/car





