Washington, 27 mars (Prensa Latina) Le représentant démocrate James McGovern fait partie des voix qui appellent le gouvernement des États-Unis à suspendre les sanctions contre Cuba dans le contexte de la pandémie du coronavirus SARS-CoV-2.
Par son compte Twitter, le législateur nord-américain du Massachusetts a déclaré que cette pandémie ne connaît pas de frontières et n’est pas limitée par l’histoire ou la politique.
Je suis d’accord avec ceux qui demandent aux États-Unis de suspendre les sanctions contre Cuba pour faciliter l’aide humanitaire dans le contexte du Covid-19, a déclaré le congressiste.
McGovern a également partagé une déclaration diffusée la veille par huit organisations nord-américaines demandant à l’administration du républicain Donald Trump de lever pour un temps les mesures coercitives unilatérales imposées à l’île afin de faciliter le flux de fournitures humanitaires et médicales.
Des groupes tels que le Centre pour la démocratie dans les Amériques, Engage Cuba, le Conseil national du commerce extérieur et la Fondation des Caraïbes pour l’éducation et le baseball, ont souligné dans ce texte que la pandémie constitue une menace importante pour la santé publique et met en danger la vie de nombreuses personnes dans le monde entier, et Cuba n´est pas une exception.
Selon les organisations signataires, bien qu’il y ait prétendument des possibilités d´aides humanitaires dans le cadre du blocus économique, commercial et financier imposé par Washington à l´île depuis près de 60 ans, dans la pratique, l’acheminement de l’aide humanitaire à Cuba se heurte à de graves obstacles et de réelles limitations existent.
C’est pourquoi ces organisations ont énuméré quelques défis pratiques à relever dans le contexte de la crise actuelle, notamment les limites des envois de fonds vers la nation caribéenne et les sanctions qui empêchent d’acheminer l’aide d’autres États vers la plus grande des Antilles.
À cet égard, elles ont rappelé que les entreprises et les particuliers d’autres pays qui souhaitent aider le peuple cubain par la vente de produits médicaux sont limités par les mesures qui empêchent d’expédier sur l’île des matériaux contenant plus de 10 % de composants étasuniens.
En outre, les sanctions infligées par les États-Unis à Cuba sont d’une telle portée que de nombreuses entreprises étrangères évitent de prendre le risque associé à un environnement si sévèrement sanctionné, ont-elles averti.
Dans le contexte de la propagation mondiale du coronavirus SARS-cov-2, de nombreuses voix à l’intérieur et à l’extérieur des États-Unis ont demandé au gouvernement nord-américain de lever les restrictions à Cuba et à des pays comme le Venezuela et l’Iran, une revendication jusqu’ici ignorée par Washington.
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