jeudi 26 décembre 2024 |
Prensa Latina - Qui sommes nous

| Contacter avec Prensa Latina

Agence d'information Latino-américaine
Édition française
Search
Close this search box.

Des boliviens seront mis en quarantaine au Chili avant de rentrer dans leur pays

Santiago du Chili, 14 avril (Prensa Latina) Plus de 800 Boliviens qui se trouvaient dans la localité de Colchane en attendant de pouvoir rentrer dans leur pays seront mis en quarantaine dans la ville d’Iquique, a rapporté aujourd’hui la chancellerie du Chili.

 

Lors d´un point presse virtuel, le ministre des Affaires Étrangères, Teodoro Rivera, a déclaré qu’après ‘un dialogue franc’ avec la chancelière de facto de la nation voisine, Karen Longaric, il avait été convenu que les citoyens boliviens seraient mis en quarantaine au Chili, et que celle-ci sera reconnue par les autorités de La Paz.

Quand ils l’auront effectuée, ils commenceront à passer en Bolivie, où ils ne feront qu’une quarantaine de sept jours, a expliqué Rivera.

Il a ajouté que, dans la mesure où les personnes isolées dans un établissement scolaire d’Iquique quitteraient ce foyer, d’autres citoyens boliviens prendraient le relais pour suivre le même processus, et a exprimé l’espoir que d’ici samedi ou dimanche prochain les premiers d´entre eux pourront se rendre à Pisiga dans leur pays.

La situation des boliviens qui, depuis plus d’une semaine, se sont concentrés dans la commune frontalière de Colchane, n’était pas viable compte tenu de la situation humanitaire difficile dans laquelle ils se trouvaient sans qu’une solution soit en vue pour eux.

Les autorités du gouvernement de facto de Bolivie les ont empêchés de se rendre dans leur propre pays après avoir fermé la frontière en raison de la pandémie de Covid-19, et bien qu’elles aient annoncé à plusieurs reprises qu’elles les autoriseraient à traverser la frontière, seules 400 personnes ont pu le faire et ont été mises en quarantaine dans un camp militaire sans conditions adéquates.

Finalement, entre hier et aujourd’hui, ils ont été transférés dans la ville d’Iquique, capitale de la région de Tarapacá, où ils seront nourris et protégés jusqu’à ce qu’ils puissent voyager définitivement dans leur patrie, après avoir passé la quarantaine convenue entre les deux gouvernements.

peo/ga/rc


 

EN CONTINU
notes connexes