Paris, 19 juin (Prensa Latina) L’universitaire et essayiste français Salim Lamrani a célébré aujourd’hui la naissance de l’agence Prensa Latina il y a 61 ans, média qu’il a considéré comme représentant des intérêts des peuples face au monopole de l’information.
‘Pour parler des problématiques du Sud, des aspirations des citoyens du tiers monde et des grands défis du monde, il était impératif que la voix de ceux qui souffrent soit entendue, et c’est pour cela qu’est née Prensa Latina’, a-t-il affirmé à propos de sa fondation à Cuba le 16 juin 1959.
Selon le professeur de l’Université de La Réunion, la création de l’agence répond à la nécessité de rompre le monopole médiatique imposé notamment par les États-Unis.
Depuis plus de six décennies, les journalistes de Prensa Latina fournissent une information nuancée, qui contraste avec celle qu’imposent les grands conglomérats médiatiques du Nord, dont l’intérêt principal est de défendre l’ordre établi et de maintenir les privilèges des puissants, a souligné dans son message l’universitaire français.
L’Agence d’information latino-américaine a été fondée à l’initiative du leader historique de la Révolution cubaine, Fidel Castro, et du révolutionnaire argentin-cubain Ernesto Che Guevara, et compte actuellement des journalistes et des collaborateurs dans plus de 40 pays de quatre continents.
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