Guantánamo,
Le membre du Comité de Solidarité avec Cuba, Juan Camacho, a exprimé à Prensa Latina que « l’aide des cubains a permis d’internationaliser le combat pour cette réclamation légitime du peuple portoricain, et maintenant nous voyons les fruits de notre victoire ».
« Cuba répond toujours présente en terme de solidarité avec notre île et joue un rôle primordial aux Nations-Unies, car année après année elle y dénonce la situation coloniale de Porto Rico », a-t-il souligné.
« Car il doit être clair que c’est bien notre réel statut, parler en d’autres termes serait voiler la face d’une vérité que tout le monde connaît », a-t-il insisté.
Il a expliqué que « les deux nations partagent beaucoup de choses, comme entre autres leur situation géographique dans les caraïbes, leur culture, mais nous avons également en commun le fait que nos territoires ont été occupés par des bases militaires nord-américaines ».
« Car théoriquement ils (les États-Unis) ont fermé Vieques (base militaire à Porto Rico), mais il y reste toujours des agences fédérales ; ses plages et ses territoires sont contaminés par des mines et des matériels radioactifs, et ses habitants n’y ont toujours pas accès librement », a-t-il continué.
L’activiste politique fait parti d’une délégation portoricaine comprenant des représentants du Comité pour les Droits de l’Homme de Porto Rico, des Partis Communistes et Nationalistes, du Front Socialiste et de la Brigade Juan Rius Rivera qui visite l’est du pays depuis plusieurs jours.
La délégation dirigée par Milagros Rivera Perez, Présidente du Comité de Solidarité avec Cuba, a visité le village de Caimanera, territoire limitrophe à la base navale nord-américaine de Guantánamo, d’où ils ont pu observer la parcelle de terre qu’occupent les États-Unis, contre la volonté du peuple cubain, depuis 1903.
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