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Le Groupe de Lima et d’autres pays cessent d’appeler Juan Guaido « président » du Venezuela

Lima, 15 août (Prensa Latina) Les pays du dénommé Groupe de Lima et l’Union Européenne ont cessé aujourd’hui d’appeler ‘président’ l’opposant vénézuélien Juan Guaidó, dans une déclaration au sujet de cette nation sud-américaine publiée conjointement avec le Groupe de contact international.

Guaido n’a été mentionné que comme titulaire de l’Assemblée Nationale (Parlement), contrairement aux déclarations antérieures du Groupe de Lima qui le mentionnaient pour l’avoir reconnu comme représentant en charge de la nation sud-américaine.

Le document appelle ‘tous les Vénézuéliens, de toutes les tendances idéologiques et de toutes les affiliations partisanes, qu’elles soient civiles ou militaires’, à soutenir un processus d’établissement d’un gouvernement de transition inclusif qui organise des élections présidentielles ‘libres et équitables’ et promptes.

Après s’être opposé aux élections législatives au cours desquelles l’opposition divisée n’a pas de réelle option de victoire, il est souhaité que la capacité de l’Assemblée Nationale à s’acquitter pleinement de ses fonctions soit incluse dans le processus proposé, entre autres conditions.

« Les discussions et les progrès réalisés dans les négociations menées par la Norvège à la Barbade doivent également servir de base pour la voie à suivre », bien qu´elles aient été boycottées par l’opposition radicale vénézuélienne.

Le document s’abstient de condamner les mesures de blocus économique des États-Unis contre le Venezuela et le détournement annoncé d’une cargaison de pétrole de l’Iran vers le pays sud-américain.

Le sujet n´est uniquement abordé lorsqu´il est affirmé dans la déclaration que « nous réaffirmons la volonté de tous les pays qui maintiennent des sanctions économiques de discuter de leur levée dans un contexte de progrès politique », c’est-à-dire sous la condition tacite de l’approbation de Washington.

Toujours sans évoquer le blocus qui aggrave la crise économique vénézuélienne, il est affirmé que ‘la situation humanitaire, sociale et politique au Venezuela continue de se détériorer’, et prétendu que la pandémie de Covid-19 ajoute ‘l’urgence à la nécessité de mettre fin au statu quo’.

Des sources diplomatiques consultées à Lima ont indiqué que les signataires feraient bien d’envisager d’aider des pays en crise humanitaire de bien plus grande ampleur, comme le Brésil et le Pérou, qui figurent parmi les pays ayant le plus grand nombre de cas et de décès dus au coronavirus dans le monde.

Le document signé par ces pays demande la cessation de la répression qu’il attribue au gouvernement de Nicolas Maduro, sans se prononcer sur les attentats contre Maduro ni sur les tentatives et menaces d’invasion du Venezuela.

Le communiqué est signé par les pays suivants : Albanie, Australie, Bahamas, Bolivie, Brésil, Canada, Chili, Colombie, Corée du Sud, Costa Rica, El Salvador, Équateur, Estonie, États-Unis, Géorgie, Guatemala, Guyana, Haïti, Honduras, Hongrie, Israël, Lettonie, Lituanie, Panama, Paraguay, Pérou, Royaume-Uni, République dominicaine, Sainte-Lucie et Ukraine.

peo/agp/Mrs

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