Beijing, 18 août (Prensa Latina) La Chine a exprimé aujourd’hui sa ferme opposition au durcissement des restrictions imposées par les États-Unis au géant technologique Huawei et a promis de recourir aux voies nécessaires pour protéger les intérêts de ses entreprises.
Zhao Lijian, porte-parole du Ministère des Affaires Étrangères, a dénoncé le fait que Washington s´entête au harcèlement et à une offensive sans fondement contre cette firme, y compris si cela implique de perturber les chaînes d’approvisionnement mondiales et de nuire à ses propres intérêts.
‘Plus les Etats-Unis essayeront d’attaquer Huawei et d’autres entreprises chinoises, plus ils prouveront (…) leur hypocrisie’, a-t-il manifesté en prédisant un rejet international de telles pratiques.
Zhao a accusé la Maison Blanche de surveiller des entreprises, des gouvernements et des fonctionnaires étrangers pendant des années, a exigé qu’elle cesse d’opprimer les entreprises chinoises et l’a averti que Pékin utilisera les outils possibles pour les défendre.
Le porte-parole de la Chancellerie a ainsi répondu à l’annonce ce lundi de mesures plus fortes aux États-Unis contre Huawei, dans le but de limiter sa capacité à obtenir des puces à la technologie nord-américaine, que cela soit en tant qu’acheteur, destinataire intermédiaire, destinataire ou utilisateur final.
À compter de maintenant, le Département du Commerce des États-Unis limitera à 38 filiales de Huawei dans 21 pays l’accès à des logiciels ou à la technologie des États-Unis qui serviront de base aux articles produits à l’étranger.
La pression de la Maison Blanche n’a pas cessé depuis qu’elle a inscrit l’entreprise sur une liste noire en mai 2019, car elle serait une menace pour la sécurité nationale.
Cela a entraîné un frein à la fourniture de logiciels et de matériel produits sur le sol nord-américain au géant chinois, mais aussi un blocage de ses activités avec des pays tiers.
Outre les États-Unis, Huawei se heurte également à des obstacles pour opérer dans des pays comme l’Australie, la Nouvelle-Zélande, le Royaume-Uni et la France, entre autres.
De nombreuses voix dénoncent le fait que l’offensive mondiale vise à freiner la compagnie chinoise alors qu’elle se trouve à la tête du développement du réseau 5G, le réseau à plus grande vitesse de connexion.
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