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Des sénateurs critiquent la présence de troupes des États-Unis en Colombie

Bogota, 28 août (Prensa Latina) Plusieurs sénateurs de l’opposition ont sévèrement critiqué aujourd’hui la présence de troupes des États-Unis actives sur le territoire de la Colombie depuis le 20 juillet dernier, en violation d’un mandat judiciaire.

Par le biais de son compte Twitter, Iván Cepeda, du Pôle démocratique alternatif, a rappelé que c’est le ministre de la Défense lui-même, Carlos Holmes, sur un ton agressif et hautain, qui a dit aux journalistes que des troupes étasuniennes étaient actives dans le pays depuis cette date.

Pour Cepeda, cela constitue une violation d’une ordonnance judiciaire et, dans le même temps, il est préoccupant de constater que dans trois zones où se trouvent ces militaires les massacres contre la population civile ont augmenté : Tumaco, Catatumbo et Arauca.

Le sénateur de l’opposition a demandé au titulaire de la Défense d’expliquer cette situation et a demandé pourquoi cette présence étrangère coïncide avec la recrudescence de la violence. Dans une lettre adressée au Conseil d’État, Cepeda, Jorge Enrique Robledo, Alberto Castilla, Alexander López, Wilson Arias, du Pôle démocratique alternatif, et Antonio Sanguino, de l´Alliance Verte, ont mis en garde contre la gravité de la reprise de ces opérations par les troupes nord-américaines.

Le gouvernement a non seulement omis l’autorisation du législateur, mais le président du Sénat de l’époque, Lidio Garcia, ainsi qu’un groupe de membres du Congrès, se seraient attribués la définition unilatérale de l’affaire en omettant l’examen de cette autorisation par le Congrès en séance plénière, ont-ils indiqué.

Les ordonnances du tribunal administratif de Cundinamarca, en première instance, prévoient la suspension des effets juridiques de l’autorisation pour toute activité de cette brigade militaireétasunienne sur le territoire national.

L’ordre de suspension est en vigueur jusqu’à ce que le Sénat, et non son président, et encore moins un groupe de membres du Congrès, décide s’il assume ou non son devoir fonctionnel par le biais d’une séance plénière du Sénat, relève la communication.

Pour Cepeda ‘toute méconnaissance de la décision en vigueur de paralyser l’activité des troupes des Etats-Unis en Colombie et de dépasser la décision de la plénière du Sénat est contraire à la Constitution et peut générer des actions par prévarication’.

C’est pour ces raisons qu’il a déclaré qu’il convoquerait le ministre de la Défense devant la Deuxième Commission pour qu’il réponde de la violation de l’ordre d’un tribunal en autorisant les activités de la Brigade d’assistance des forces de sécurité du Gouvernement des États-Unis. Et en outre, pour expliquer l’escalade de la violence à Tumaco, Catatumbo et Arauca, où se trouve cette brigade.

peo/car/otf

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