Brasilia,
La reprise de l’audience au TSE, dans laquelle est jugé un présumé délit électoral du binôme gagnant des élections présidentielles de 2014, est prévue pour ce mardi, après avoir été reportée à la demande de la défense de Dilma Rousseff, l’autre membre de la formule aux côtés de Temer.
Pour certains analystes, le jugement pourrait constituer une « sortie décente » du Palais de Planalto pour Temer, contre qui le Tribunal Suprême Fédéral (STF) a autorisé une enquête pour obstruction à la justice, corruption et association illicite.
Cette décision est survenue suite à la publication d’un enregistrement fait par l’entrepreneur Joesley Batista au sein de la résidence officielle (Palais de Jaburu), dans laquelle Temer donne son aval pour le paiement de pots-de-vin en échange du silence de l’ancien leader du parlement Eduardo Cunha, emprisonné et condamné à plus de 15 ans de prison pour l’opération Lava Jato.
Cependant, le président du TSE, et ami intime du dirigeant, Gilmar Mendes, a averti qu’il n’appartient pas à cette instance de résoudre la crise politique aigüe que traverse le Brésil.
Le mois dernier, deux nouveaux juristes nommés par Temer ont intégré cette Cours ; il a également nommé comme nouveau Ministre de la Justice un allié inconditionnel, Torquato Jardim, un spécialiste en droit électoral qui a fait parti du TSE entre 1988 et 1996.
Le dossier du rapporteur, Herman Benjamin, soutien que le binôme a reçu un minimum de 112 millions de réales (plus de 35 millions de dollars) de fonds illégaux.
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