Moscou,
Selon le porte-parole du Kremlin, Dimitri Peskov, durant la conversation téléphonique réalisée à l’initiative d’Erdogan, les deux chefs d’État ont appelé au dialogue face à l’actuelle crise diplomatique.
À ce sujet, le Ministre des Relations Extérieures russe, Serguei Lavrov, a déclaré que son pays désire développer des liens avec toutes les nations du Golfe Persique et évite de s’immiscer dans les affaires internes des États de cette région.
Le conflit sous-jacent entre le Qatar et l’Arabie Saoudite a mener à l’actuel différent, dans lequel le royaume saoudite, le Bahreïn, les Émirats Arabes Unis et l’Égypte ont presque simultanément rompu leurs relations diplomatiques avec Doha, suivis de la Libye, le Maroc et les Maldives.
Pour l’expert Vladimir Evseev, du groupe Valdai, « la Syrie se transforme en champ de bataille entre les intérêts qataris et saoudites pour l’hégémonie dans la région, dans laquelle Doha perd clairement ».
« Les saoudites appuient des groupes armés en Syrie, dont l’extrémiste Front Al-Nusra, alors que l’on suppose que le Qatar en fournit d’autres, dont le terroriste État Islamique. Riad semble sanctionner Doha pour sa position politique de tentative de réconciliation avec l’Iran, le principal adversaire géopolitique dans la région en dehors du monde sunnite, un courant de l’islam plus orthodoxe ».
En plus de suspendre leurs liens diplomatiques, plusieurs pays arabes ont annoncé la paralysie des voyages vers et en provenance de cette destination, ainsi que l’expulsion de diplomates.
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