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Jean-Luc Mélenchon reconnait la volonté de paix du gouvernement vénézuélien

Paris, 28 septembre (Prensa Latina) Le leader de La France Insoumise (LFI), Jean-Luc Mélenchon, a reconnu aujourd’hui le geste de paix du gouvernement vénézuélien par la libération de prisonniers et a critiqué le soutien européen à des secteurs violents dans le pays sud-américain.

Sur son blog, le député des Bouches-du-Rhône a questionné le fait que la grâce prononcée le 31 août dernier par le président Nicolas Maduro à plus d’une centaine d’individus de « mauvaise réputation » n´ait reçu l’attention médiatique due et a pris ses distances avec le qualificatif de prisonniers politiques donné par certains à des personnes condamnées pour des actions violentes.

Ce n’est pas la première fois que cela se produit au Venezuela avec un gouvernement chaviste, car en 2007, le président de l’époque, Hugo Chávez, avait signé un décret pour la libération des participants au coup d’État de 2002, a-t-il rappelé.

Selon Mélenchon, la récente décision, comme celle de Chavez il y a 13 ans, s’inscrit dans l’intérêt général de résoudre les différends dans le cadre des institutions démocratiques, même si l’extrême droite continue de miser sur un autre scénario et fait obstacle aux élections législatives du 6 décembre.

L’homme politique et candidat aux élections présidentielles françaises de 2017 a rejeté que l’Union Européenne se subordonne aux États-Unis et soutienne le mandataire vénézuélien autoproclamé Juan Guaidó, représentant du secteur promoteur de voies anticonstitutionnelles, y compris la violence et l’intervention étrangère.

Ils soutiennent Guaidó, un putschiste, corrompu et lié aux narcotrafiquants colombiens, alors qu’au Venezuela seul un petit groupe le fait, car sur place les gens ne sont pas disposés à accompagner les appels à une invasion étrangère, à boycotter leur propre pays par des sanctions économiques et à commettre des sabotages, a-t-il dénoncé.

Pour Mélenchon, une telle position européenne pourrait être raillée en France, mais Emmanuel Macron reconnaît Guaidó comme président vénézuélien, dans une terrible erreur pour plaire à Donald Trump.

L’alignement aveugle avec les États-Unis conduit notre pays à des positions politiques insoutenables, qui nous ridiculisent aux yeux des peuples d’Amérique Latine qui, au-delà de la gauche ou de la droite, n’acceptent pas l’ingérence dans leurs affaires intérieures, a-t-il souligné.

peo/jcm/wmr

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