Caracas,
La rencontre a eu lieu la veille au siège de la chancellerie, où Rodriguez, qui préside également cette commission, a reçu des victimes de la violence de l’opposition en 2017. Le communiqué de cette organisme gouvernemental souligne que cette violence est « encouragée par l’intolérance politique et idéologique de l’opposition d’extrême-droite ».
La veille, une journaliste de la chaîne Telesur a été atteinte par balle lorsqu’elle essayait, aux côtés d’autres médias, de couvrir un rassemblement convoqué par la Table de l’Unité Démocratique (MUD), coalition d’extrême-droite au Venezuela, aux abords de l’autoroute Francisco Fajardo de la capitale.
Grâce à son gilet par balle, la journaliste Adriana Sivori, est sortie indemne de ce coup de feu qui l’a touché dans le dos. Elle a expliqué que « malgré le fait que nous portions des casques et des gilets avec les enseignes de la Presse, nous avons été attaqués par une pluie de balles depuis un immeuble, comme si nous étions en guerre ».
Au Venezuela, depuis début avril, des agressions à l’encontre de journalistes de différents médias ont été reportées lors des manifestations violentes organisées par l’extrême-droite réactionnaire.
L’expert du pétrole, Fernando Travieso, a dénoncé le fait que « les multinationales veulent nous utiliser comme de la chair à canon, pour que nous nous battions entre nous, dans son désir de s’approprier les réserves pétrolières du Venezuela ».
L’économiste a expliqué que les « multinationales ont besoin de créer un conflit, détruire les institutions de l’État, amener la population à une guerre civile, découper le territoire et faire que le Gouvernement soit inopérant ».
Il a également souligné que « ces actions sont similaires à celles survenues en 2003 en Irak, l’un des cinq plus importants pays exportateurs de pétrole, et ensuite en Libye et en Syrie, nations riches en ressources naturelles ».
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