Monrovia,
Le texte résumant le sommet, durant lequel le Liberia a cédé la présidence par intérim au Togo, signale que « nous sommes d’accord pour l’adhésion du Royaume du Maroc, compte tenu des liens de coopérations multidimensionnelles et forts qu’il existe avec les pays membres ».
Le communiqué final indique que « pour des raisons de procédure, nous devons maintenant étudier les implications de cette adhésion du Maroc en tant que membre de plein droit ».
Ces derniers mois, le royaume marocain est revenu sur plusieurs décisions diplomatiques adoptées par Hassan II, parmi lesquelles l’adhésion à l’Organisation de l’Union Africaine, dont l’ancien monarque s’était retiré suite à l’admission de la République Arabe Sahraoui Démocratique.
Le Maroc a présenté sa demande en avance, mais au dernier moment l’actuel roi Mohamed VI a décidé de ne pas assister au sommet suite à l’annonce de la présence du premier ministre israélien, Binyamin Netanyahu, qui y a assisté en compagnie d’une délégation de fonctionnaires et d’entrepreneurs dans le but d’encourager les investissements de son pays en Afrique Occidentale.
La semaine dernière la chancellerie marocaine a émis un communiqué soulignant que « Mohamed VI n’assistera pas à cette assemblée car il désir que sa première présence dans un sommet de la Cedeao n’ait pas lieu dans un contexte de tension et controverse, et ainsi éviter toute confusion ».
Le gouvernement israélien est engagé dans une offensive diplomatique et économique en Afrique dans le but de neutraliser la campagne BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions) appliquée par plusieurs pays pour le forcer à se retirer des territoires palestiniens occupés depuis juin 1967.
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