Damas, 13 octobre (Prensa Latina) Des médias et des témoignages sur les réseaux sociaux dénoncent aujourd’hui le fait que les États-Unis construisent une nouvelle base militaire dans le nord de la Syrie, y compris un héliport dans la région d’Al Baghous.
Des reporters de l’agence russe Spoutnik, des sources du site Internet Al Masdar et des activistes syriens ont indiqué que la construction, en pleine marche, est située au sud-est des champs pétroliers d’Al Shadadi, à la frontière entre les provinces de Hasaka et de Deir Ezzor.
L’installation s’ajoute aux 13 autres que les militaires nord-américains ont déjà construites dans les régions susmentionnées avec le soutien des Forces démocratiques syriennes (FDS), intégrées majoritairement par des kurdes.
Selon ces sources et celles du gouvernement syrien, les États-Unis fournissent aux FDS de la logistique, des matériaux de construction, des armes et des systèmes de communication, ainsi que des véhicules blindés et des chars légers Bradley de 30 tonnes.
Depuis les deux dernières semaines, les militaires des États-Unis procèdent à un appui des convois de ravitaillement et des camions-citernes par des hélicoptères Apache lors de trajets effectués au moins deux fois par semaine entre ces zones et la frontière proche avec l’Iraq.
Des plaintes réitérées, tant de Damas que de Moscou, affirment que ces actions de Washington sont illégales et contraires au droit international et aux directives juridiques de l’ONU.
À cet égard, ces sources indiquent que la société nord-américaine Delta Crescent Energy a signé avec les FDS des accords contraires à ces normes pour extraire le pétrole et le gaz syriens de ces zones.
En accord avec les évidences et les données apportées, les États-Unis et la dénommée coalition internationale dirigée contre la Syrie ont dans ces régions entre deux mille et quatre mille hommes, essentiellement des troupes spéciales et des instructeurs de France, du Royaume-Uni, de Belgique, des Pays-Bas et d’Allemagne, pays membres de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN).
De même, ces plaintes font état du fait qu´une grande part de ces opérations sont coordonnées avec les centres de renseignement de l’OTAN à Amman, la capitale jordanienne, avec Israël et la base dans la région d’Al Tanef, proche du triangle frontalier entre la Syrie, l’Irak et la Jordanie dans le sud-est de la Syrie.
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