Séoul, 14 décembre (Prensa Latina) Le parlement sud-coréen a adopté aujourd’hui une loi interdisant le lancement de propagande vers la République populaire démocratique de Corée (RPDC).
Ainsi, l’envoi de tracts anti-Pyongyang, qui critiquent le président de la Commission des Affaires d’État de la RPDC, Kim Jong Un, et son gouvernement a été officiellement interdit à partir du territoire national de la République de Corée, indique l’agence de presse Yonhap.
Selon la presse, les contrevenants à la nouvelle législation peuvent être condamnés à des peines allant jusqu’à trois ans de prison ou à une amende de 27 mille dollars.
Le site numérique KBS World a rappelé qu’en 2018, dans la déclaration dite de Panmunjom, les présidents Kim Jong Un et Moon Jae In, de la RPDC et de la Corée du Sud, respectivement, ont convenu de suspendre l’envoi de propagande hostile vers l’un ou l’autre pays et d’autres actes hostiles à travers la frontière commune.
Il a ajouté que le pacte conclu par les mandataires il y a un peu plus de deux ans et demi avait été violé par des groupes de conservateurs sud-coréens.
Il a précisé que ces actions du côté sud-coréen de la frontière avaient conduit Pyongyang à faire exploser le bureau de liaison intercoréen situé dans la ville de Kaesong.
peo/mem/bjm