Buenos Aires, 16 décembre (Prensa Latina) Le chancelier argentin, Felipe Solá, s’est prononcé hier en faveur du renforcement du Marché commun du Sud (Mercosur) avec la pleine adhésion d’autres États, comme la Bolivie.
‘C’est un souhait particulier de l’Argentine qui, je suppose, sera partagé par les partenaires’, a souligné le ministre des Affaires étrangères en participant avec ses pairs du Brésil, du Paraguay, de l’Uruguay et de la Bolivie à la LVII Réunion du Conseil du Marché commun (CMC) des États parties et associés, avant le sommet des présidents qui se tiendra aujourd´hui mercredi 16 décembre.
Un jour avant d´assumer la présidence pro tempore du bloc régional, Solá, au nom de son pays, a souligné qu’ils feront preuve de la plus grande volonté et de bonne foi, en tenant compte des besoins de l’autre. Entre partenaires il faut savoir se mettre à la place de l’autre, a-t-il exprimé.
Il a également appelé à ce que même en récession, sans savoir combien nos économies pourraient ensuite croître, il faut faire part de la meilleure volonté pour comprendre où se projette l’économie de chaque pays. Ce qui arrive à un Brésilien, un Uruguayen ou un Paraguayen doit compter pour un Argentin, et vice et versa, a-t-il manifesté.
Lors de son intervention par vidéoconférence, le chef de la diplomatie argentine a remercié l’Uruguay pour le travail qu’il avait accompli en tant que président tournant du bloc au milieu de la pandémie. Un travail qui n’a pas été paralysé et a su surmonté les obstacles à la recherche de points d’accord, a-t-il déclaré.
Par ailleurs, il a considéré que le Mercosur est l’instrument le plus important en accord avec le monde, mais aussi l’instrument politique des 30 dernières années le plus important que l’Argentine ait eu avec l’extérieur de ses frontières pour revitaliser son commerce, pour influencer positivement la vie quotidienne de ses habitants, créer des emplois, améliorer leur intégration physique, entre autres.
Le ministre a indiqué que le monde à venir sera très différent et surtout très incertain, puis a plaidé pour l’unité comme marché, que ce soit pour investir et le renforcer.
C’est le centre de l’attraction pour les négociations extérieures, donc renforcer notre marché c’est aussi renforcer les négociations extérieures, a rappelé le chancelier.
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