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Le chancelier du Venezuela questionne la position de l’Espagne face aux sanctions

Caracas, 10 février (Prensa Latina) Le chancelier du Venezuela, Jorge Arreaza, a remis en question hier la position du Gouvernement espagnol de justifier l’application de mesures coercitives dans le domaine des relations internationales.

Par le biais du réseau social Twitter, Arreaza a rejeté une déclaration du Ministère des Affaires étrangères de la nation européenne sur l’importance supposée des sanctions dites destinées à ‘aider à résoudre les conflits’.

« Ils mentent. Les seules sanctions prévues par le droit international sont celles adoptées par le Conseil de Sécurité de l’ONU. Les autres sont contraires au droit, y compris, bien entendu, celles imposées par l’Union européenne. Ce sont des outils primitifs », a manifesté le titulaire des Affaires Étrangères.

Dans un autre message publié sur la plate-forme de communication, le ministre vénézuélien a souligné que les propres institutions des États-Unis ‘démontrent le caractère criminel de leurs sanctions’.

À cet égard, il a fait référence à un rapport du Bureau nord-américain de Responsabilité gouvernementale (GAO, pour ses sigles en anglais), qui affirme que des actions punitives ont contribué à la chute la plus prononcée de l’économie vénézuélienne et ont limité les recettes pétrolières.

Dans son évaluation, le GAO, une agence du pouvoir législatif du Gouvernement fédéral, a indiqué que les indicateurs économiques du Venezuela avaient chuté brutalement depuis le début des mesures coercitives de Washington en 2015, et en particulier depuis 2019.

Ces dernières années, les États-Unis ont imposé des sanctions à plus de 150 personnes liées à l’exécutif bolivarien, à des institutions de l’État telles que la Banque centrale et Petroleos du Venezuela, ainsi qu’à des entités étrangères liées au pays sud-américain.

Selon des chiffres officiels, depuis 2015, la politique de blocus et la persécution financière ont causé au Venezuela la perte de 99 pour cent de ses recettes en devises et ont empêché le pays d’accéder aux principaux marchés internationaux.

En février 2020, l’État vénézuélien a déposé une plainte contre les États-Unis devant la Cour pénale internationale, considérant l’imposition de mesures coercitives unilatérales comme des crimes contre l’humanité.

peo/mgt/Wup

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