Bogotá,
Après que le Sénat ait voulu couler cette initiative, prévue dans les accords de paix, le haut tribunal a aujourd´hui annoncé que le concept de la dénommée chaise vide est effectivement applicable, et que du coup le Congrès aurait dû tenir compte, au moment du vote, qu´il y avait 99 sénateurs présents et que 50 ont voté en faveur de la loi.
Le président du Sénat, Efrain Cepeda, avait décrété l´enterrement des 16 sièges de paix en comptabilisant les votes en fonction du nombre total de sièges (102) que compte la Chambre-basse, alors même que trois sénateurs étaient absents car ils se trouvent en prison et sont accusés de corruption.
L´opinion favorable du Conseil d´État ne signifie pas en soi une adoption de la loi, mais elle permet au gouvernement d´engager un recours en recherchant une action obligatoire.
Suite à cette annonce, le président du pays, Juan Manuel Santos, vient d´affirmer sur le réseau social Twitter que « ce jeudi, une action d´application sera présentée pour blinder définitivement l´initiative qui garantit les 16 sièges à la Chambre des Représentants pour les territoires les plus touchés par le conflit armé ».
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