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« Malgré le progrès significatif de la préparation du scrutin, l´accord signé le 31 décembre 2016, qui a permis au président Joseph Kabila de rester au pouvoir au-delà de la fin de son mandat et prévoit des élections pour la fin de décembre dernier, n´a été respecté que de manière partielle », a-t-il expliqué.
« Le refus de ce processus n´entrainera que plus de retards, puis ne fera que renforcer la crise politique, ce qui aggraverait alors les tensions et la situation de sécurité déjà fragile », a-t-il prévenu.
Le chef des opérations de paix de l´ONU a précisé que « lors des derniers mois, des groupes armés ont lancé des attaques répétées contre les positions de l´armée congolaise », et que cela « a fortement nuit à la population civile ».
Il a également offert des détails quant à sa récente visite à Semuliki, où une attaque de prétendus soldats des Forces Démocratiques Alliées a provoqué la mort de 15 membres de la mission de paix au Congo (Monusco).
Lacroix a souligné le fait que « ces menaces rendent une coopération régionale beaucoup plus étroite nécessaire ; du même qu´entre la Monusco, les forces de sécurité et les militaires du pays ».
Face à un tel panorama, le secrétaire général de l´ONU, Antonio Guterres, a exhorté tous les acteurs politiques impliqués à pleinement suivre les engagements de l´accord du 31 décembre 2016, « unique voie viable vers la tenue d´élections, le transfert pacifique du pouvoir et la consolidation de la stabilité ».
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