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Moscou exige que Londres respecte les règles internationales dans l’affaire de l’ex-espion russe

Moscou, 11 juillet (Prensa Latina) La Russie a demandé au Royaume-Uni de respecter les engagements internationaux en matière de normes diplomatiques dans le cas de l’ex-agent russe SerguéiSkripal et de sa fille Julia, impliqués dans une affaire de provocation de Londres.

Nous réitérons nos exigences pour connaître l’endroit où se trouvent Skripal et sa fille, cette dernière n’étant apparue en public qu’à deux reprises depuis la supposée attaque chimique de Salisbury, a déclaré Maria Zajarova, la porte-parole du ministère des Affaires Étrangères de Russie.

À de nombreuses occasions, a fait remarquer la porte-parole, Londres a rejeté nos demandes légitimes pour offrir à Skripal et à sa fille les services de notre consulat. Ils sont tous deux de nationalité russe bien que l’ancien employé de nos services de renseignement possède également la nationalité britannique.

Pour le moment, nous ne sommes en possession d’aucun type d’information valable concernant leur lieu de résidence, leur état de santé, ni même la manière dont nos citoyens sont traités par le Royaume-Uni, a précisé Maria Zajarova.

Nous sommes très inquiets au sujet de leur situation après cette provocation de Salisbury, a-t-elle ajouté, faisant allusion à ce supposé incident qui aurait eu lieu le 4 mars dernier dans cette ville anglaise.

Cette affaire est revenue sur le devant de la scène après que Scotland Yard ait rendu la Russie responsable d’une seconde affaire d’empoisonnement qui a fait une victime dans une autre localité anglaise.

Deux personnes de 44 et 45 ans ont été empoisonnées par du Novichok, nom que les puissances occidentales donnent à une arme chimique qui serait, d’après elles, uniquement élaboré en Russie, bien que Moscou ait donné des preuves qu’elle était produite dans bien d’autres endroits.

Depuis mai dernier, Moscou aimerait d’abord savoir comment Londres a su qu’il s’agissait de Novichok; et, ensuite, si le Royaume-Uni connaît les antidotes pour neutraliser cette substance, qu’il produit peut-être lui-même dans ses propres laboratoires, ainsi que d’autres produits du même genre.

Ces explications de Zajarova coïncident avec la démission du ministre des Affaires Étrangères britannique, Boris Johnson, l’un des principaux promoteurs de cette campagne antirusse pendant cette affaire Skripal.

peo/mgt/to

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