Mexico, 23 octobre (Prensa Latina) Le président de la Commission Nationale des Droits de l´Homme (CNDH), Luis Raul Gonzales, a affirmé que 87,5 pour cent des communes indigènes, où vivent des millions de personnes, enregistrent aujourd´hui un fort taux de marginalisation et d´exclusion sociale.
Des données récentes montrent que 8,3 millions de membres de groupes ethniques sont dans la pauvreté, dont 3,2 millions vivent sans la capacité économique de subvenir à leurs besoins élémentaires.
Ce malgré le fait que le Mexique stipule dans sa constitution être une nation pluriculturelle originellement marquée par ses peuples indigènes, dont les communautés souffrent malheureusement de sévères conditions de vulnérabilité, de discrimination et de retard de développement.
Selon le titulaire de la CNDH, l´objectif constitutionnel d´offrir les mêmes opportunités à tous les mexicains est toujours un défi en suspens.
Il a rappelé que le Conseil National d´Évaluation de la Politique de Développement Social rapporte que 71,9 pour cent des indigènes vivent dans des conditions de pauvreté, puis que d´autres chiffres officiels signalent que la principale carence pour ces communautés est la sécurité sociale puisque, jusqu´en 2016, 8,9 millions de personnes appartenant à ces populations n´y avaient pas accès.
Il a ensuite indiqué que 444 mille 275 enfants et adolescents indigènes entre 3 et 17 ans ont un grave retard éducatif, puis que 543 mille 936 ne sont même pas scolarisés.
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